Agentivité des femmes dans la société patriarcale mondialisée

Le genre n'est pas un objet nouveau de recherche, mais s'inscrit dans une histoire déjà longue au sein de la MSH Lyon St-Etienne. L'activité d’animation de cet axe se situe dans le prolongement des travaux menés dans les années passées : approfondir et consolider les collaborations déjà existantes entre les laboratoires, étendre le réseau des chercheur.es engagé.es dans les études de genre, et renforcer la visibilité déjà acquise par la MSH dans ce domaine.

La journée d’étude « L’agentivité des femmes dans la société patriarcale mondialisée » se tiendra le lundi 20 mai de 9h à 17h en salle Marc Bloch au sein des locaux de la MSH. Cette manifestation se centrera sur l'agentivité comme « puissance d'agir », une notion permettant de penser tout à la fois les choix conscients des acteurs/actrices en situation de contraintes et le poids que les structures exercent sur les individus en limitant leurs capacités d'action. Dans une perspective féministe, la notion impliquera également d'interroger les espaces ainsi que les modalités de résistance des femmes face à des contextes d'oppression différenciés qui conditionnent de fait les marges de manœuvre individuelles et collectives.

Comment se construit l'agentivité des femmes dans une société patriarcale marquée par la violence politique et un continuum d'impunité impliquant l'État ? Sous quelles formes s'exprime cette agentivité ? Quelles sont les configurations de la violence et des contraintes exercées ? Comment interagissent-elles et à quels niveaux ? Quel cadre conceptuel pour penser l'agentivité des femmes sous contraintes ? Tels sont, à titre d'exemple, les questionnements qui animeront la journée d'étude et les interventions.

Aurélie Olivesi, directrice adjointe de la MSH LSE, Maîtresse de conférences, HDR en Sciences de l'Information et de la Communication à l’Université Lyon 1, est l’une des ancienne animatrice de l’axe Genre de la MSH.

Programme et inscription