CERCRID

Seule UMR de droit de la Région Auvergne Rhône-Alpes (section 36 CNRS, section 01, 02, 03 CNU, SHS2 AERES), le CERCRID réunit des juristes de toutes spécialités du droit : droit privé, droit public et histoire du droit. Le CERCRID s’est constitué sur une articulation entre des analyses de droit positif, des réflexions théoriques et des travaux empiriques. Ses membres relèvent de toutes les spécialités du droit. Cette approche et ces compétences donnent au CERCRID une identité scientifique singulière et reconnue. La collaboration de ces différentes spécialités pour la connaissance et l’analyse du droit positif permet de mieux appréhender les phénomènes juridiques dans toutes leurs dimensions. Transversalité, interdisciplinarité, analyse empirique et théorique font la spécificité du CERCRID, de son identité et de ses démarches et travaux.

Le Centre trouve en son sein les différentes compétences disponibles pour répondre aux questions transversales soulevées par les transformations contemporaines du droit, que ce soit du point de vue de la multiplication des sources normatives et de leurs interactions ou du point de vue de l’émergence de normes n’émanant plus seulement de producteurs traditionnels, notamment le juge, mais aussi d’autres acteurs. Sont notamment utilisées des démarches relevant de la théorie du droit, de la sociologie du droit ou du droit comparé. Les collaborations scientifiques avec d’autres disciplines (sociologie, économie) sont également fréquentes.

Le projet scientifique du CERCRID est structuré autour de 4 équipes de recherches : « Mutations du travail et des organisations en temps de crise », « Production et interactions normatives », « Décisions et activités décisionnelles » et enfin « Sciences, innovation et démocratie ». Les orientations scientifiques du CERCRID s’appuient également sur 2 chantiers de recherche transversaux : « Droit, critique et numérique » et « Circulation des concepts juridiques ». Dans ce cadre, le CERCRID a développé une expertise reconnue dans l’analyse empirique des phénomènes juridiques et juridictionnels et pilote très régulièrement des recherches collectives, financées sur contrat. Le centre s’appuie enfin sur de nombreux partenaires institutionnels et académiques, français et étrangers.

Analyse empirique des phénomènes juridiques et juridictionnels (QPC, motivation des décisions de justice), analyse de la production des juridictions et constructions corrélatives de bases de données, en particulier sur les barèmes (plusieurs contrats avec la mission Droit et Justice), sur les professeurs de droit (Siprojuris), de plateformes et d’observatoires (à l’instar de l’Observatoire du Brexit).

Expertise dans différents domaines du droit, notamment dans les humanités numériques (IA et Blockchain avec le chantier transversal 1 ; étude des plateformes numériques de travail avec le projet ANR Traplanum ; santé et « fake news » en période de pandémie) et dans la méthodologie de la recherche empirique et de l’analyse statistique du droit.

Université Saint-Etienne, CNRS, Université Lyon 2