APERA

L’accélération de l’institutionnalisation de l’environnement au niveau local, et de la construction partenariale de politiques publiques en la matière s’est faite il y a une trentaine d’années. La question centrale du projet APERA est la suivante : comment les échelons locaux se sont donné les moyens d’intervenir en matière environnementale ? Quels ont été les ressorts d’organisation d’une capacité de mise en œuvre de ces ressources humaines et de ces moyens financiers dédiés à l’environnement ? Quelles différences peut-on constater entre villes, ou territoires, et peut-on proposer des hypothèses d’explication d’une « environnementalisation » différenciée des administrations et des politiques publiques ?

Pour cela, deux choix méthodologiques ont été effectués. Le premier consiste à adopter une approche territoriale et sur la durée pour restituer les linéaments de cette structuration afin de juger d’une véritable montée en puissance de la capacité d’action – en tenant compte de leur fragilité possible au gré des alternances politiques à la tête des collectivités territoriales –, et de distinguer d’éventuelles typologies de collectivités. Le second vise à scruter les modes d’organisation en mettant en évidence les particularités d’une génération d’acteurs et d’actrices qui interviennent dans un contexte de politisation et d’institutionnalisation des thématiques de l’environnement.

Le projet APERA apportera des éléments de connaissance sur la structuration d’une administration de l’environnement aux différents niveaux de l’action publique et politique dans cette région Rhône-Alpes (échelon municipal ou intercommunal, régional, administrations spécifiques et organismes parapublics).